ALBA DEL CAMPO journaliste, conseillère en processus de transition énergétique et formatrice, est la coordinatrice de l’Office de transition énergétique de Cadix. Elle travaille pour le groupe politique Sí Se Puede Cádiz à la députation provinciale de Cadix. Titulaire d’un master en sciences de l’information, elle est également titulaire d’un diplôme d’études avancées de la Faculté de sociologie et de sciences politiques de l’Université Complutense de Madrid. Alba est membre de la plateforme pour un nouveau modèle énergétique depuis 2012. Elle fut assistante et chargée de communication pour le parti Equo au Parlement européen (groupe Verts-ALE) entre 2014 et 2015. Alba a par ailleurs tourné deux documentaires sur les modèles énergétiques actuels et les alternatives en matière de construction: « #Oligopoly2. El imperio eléctrico contra todxs » (Prix Eurosolar 2013) et « #OligopolyOFF. Empieza la revolución energética ciudadana » (2015).
ALFONS PÉREZ est ingénieur technique en électricité et titulaire d’un master en durabilité. Il travaille actuellement à l’Observatorio de la Deuda en la Globalización (Observatoire de la dette à l’ère de la mondialisation) où il analyse les politiques énergétiques promues par l’Union européenne d’un point de vue géopolitique, en mettant en évidence l’influence de la logique financière dans le monde de l’énergie. Parmi ces politiques figure la stratégie pour une Union de l’énergie, qui entend, fondamentalement, diversifier les ressources de combustibles fossiles pour réduire la forte dépendance à l’égard de la Russie. Cette stratégie donne lieu à la construction de grandes infrastructures d’importation et d’interconnexion entre les États membres, notamment des mégagazoducs et des lignes à très haute tension.
CONRAD KUNZE (Fondation Rosa Luxemburg) est sociologue et historien. Ces cinq dernières années, il a enseigné et écrit sur des questions liées à l’écologie et mené des recherches dans le cadre de divers projets liés à l’énergie. Il travaille actuellement à l’Institut de gouvernance environnementale de l’Université de Fribourg. En 2012, il fonde le Büro für eine demokratische Energiewende (Bureau pour un modèle énergétique démocratique), à Berlin, et a milité au sein du groupe d’action pour le climat Ende Gelände (c’est le bout du chemin) pour la fermeture des mines de charbon de Lusace.
DANIEL TANURO est un ingénieur agronome belge, spécialiste des questions environnementales. Cofondateur du mouvement écosocialiste européen, il a coécrit le premier manifeste écosocialiste. Il collabore fréquemment avec divers médias spécialisés dans les questions environnementales. Il a publié plusieurs livres sur le changement climatique et les alternatives écosocialistes, dont le dernier, L’impossible capitalisme vert, a été traduit et publié en espagnol.
DOMINIQUE SAILLARD francesa, vive en el País Vasco desde 1998. Trabajó 5 años en la Internacional de Resistencia a la Guerra, una red pacifista internacional. Trabajó 5 años en una ONG elaborando programas de cultura de paz, post-conflictos, con una perspectiva feminista y de género. Desde hace más de una década trabaja en su propia consultoría, llamada Oreka, en temas de género.
ELIZABETH PEREDO BELTRAN est une chercheuse bolivienne, psychologue sociale, écrivaine et militante. Elle concentre ses travaux sur l’eau en tant que bien commun, environnemental et culturel. Cofondatrice de TAHIPAMU (atelier de participation des femmes à l’histoire) à La Paz, dans les années quatre-vingt-dix, elle a coordonné le Comité national de défense des droits des travailleurs domestiques. Depuis 1999, elle a effectué de nombreuses recherches, publié divers articles et mené campagne en faveur des droits des travailleurs domestiques, jusqu’à obtenir l’adoption d’une loi en 2003. Depuis 2000, elle s’est engagée dans diverses luttes liées à l’eau et a rédigé plusieurs rapports, livres, articles et scénarios de documentaires sur la justice économique, les nouveaux paradigmes et la justice climatique. Depuis quelques années, elle assure la promotion de la campagne Octubre Azul (Octobre bleu) en Bolivie, une mobilisation sociale de défense de l’eau en tant que bien commun. Elle est également membre du Conseil d’administration de Food and Water Watch, à Washington, et du Conseil consultatif du Réseau international pour la justice sociale dans les investissements mondiaux. Depuis 2006, elle est à la tête de la fondation Solón, qui siège à La Paz, où elle travaille sur diverses thématiques, notamment l’eau, l’économie, la culture et le féminisme.
EMILIO SANTIAGO MUÍÑO est docteur en anthropologie sociale. Il a rédigé une thèse sur la transition systémique cubaine après la chute de l’URSS du point de vue de l’écologie politique. Emilio est membre du groupe de recherche interdisciplinaire sur les transitions socioécologiques de l’Université autonome de Madrid. Il est également fondateur et militant de l’Institut de transition Rompe el Círculo (Briser le cercle), un collectif responsable de la mise en œuvre du projet « Móstoles, une ville en transition ». Il est l’auteur de deux essais: No es una estafa, es una crisis (de civilización) et Rutas sin Mapa (Prix Catarata de l’essai 2015).
ÉRIC TOUSSAINT est docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII. Éric est porte-parole du réseau international du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM International) et membre du conseil scientifique d’Attac France. Il a été membre de la Commission d’audit intégral de la dette de l’Équateur (CAIC) mise en place en 2007. En 2008, il a également lancé l’audit de la dette du Paraguay. Il soutient, depuis 2010, différentes initiatives d’audit citoyen de la dette en Europe et en Amérique latine (au Portugal, en Espagne, en France, en Belgique, en Argentine et au Brésil). En 2015, il est nommé par la présidente du parlement grec (Zoe Konstantopoulou) à la tête de la Commission pour la vérité sur la dette grecque. Les conclusions de cette Commission sont aujourd’hui une référence incontournable pour les auditeurs de la dette du monde entier. Éric a publié de nombreux ouvrages de référence sur la problématique de la dette et des institutions financières internationales et a participé à la rédaction de deux manuels d’audit citoyen de la dette.
GORKA BUENO est ingénieur en télécommunications et professeur titulaire de technologie électronique à l’UPV/EHU. Il concentre son activité universitaire sur la problématique de la durabilité énergétique et a publié de nombreux ouvrages et documents scientifiques et techniques, notamment: Energia urriko mundu baterako gida (2007) et Hacia un modelo energético sostenible para Euskal Herria (2014). Dans le domaine des transports, il est l’auteur de Analysis of Scenarios for the Reduction of Energy Consumption and GHG Emissions in Transport in the Basque Country (2012) et coauteur du chapitre intitulé « Environmental assessment of high-speed rail », du livre Evaluating High-Speed Rail. Interdisciplinary Perspectives (Routledge, 2017). Dans le domaine de la gestion et du traitement des déchets, il a écrit Comparative LCA of two approaches with different emphasis on energy or material recovery for a Municipal Solid Waste Management System in Gipuzkoa (2015).
IÑAKI BARCENA HINOJAL est titulaire d’un master en droit (1980) et docteur en sciences sociales et politiques (1990). Il enseigne les sciences politiques et l’administration et est également professeur et chercheur invité aux universités de Bradford, de Hambourg et du Nevada. Il est membre de l’équipe de recherche PARTE HARTUZ, de l’Unité de formation et de recherche EMAN et du comité éditorial des revues Ecología Política, VIENTO SUR et ZER. En 1995 et 1996, il a représenté les groupements écologiques espagnols au Bureau européen de l’environnement de Bruxelles.
ISABEL OTXOA CRESPO es profesora de Derecho del Trabajo y Seguridad Social en la UPV (Facultad de Relaciones Laborales y Trabajo Social, Campus de Leioa).Vicedecana de Movilidad (programas: Erasmus, América Latina y Siuce, Prácticas e infraestructuras de la Facultad de RR.LL. y Trabajo Social de la UPV). Integrante de la Asociación de Trabajadoras del Hogar de Bizkaia.
JON PALAIS milite pour la cause environnementale depuis 2008. Il a rejoint le mouvement Bizi au Pays basque en 2011, où il œuvre tout particulièrement à la mobilisation citoyenne contre le changement climatique. En 2013, il participe au lancement de la dynamique Alternatiba et, en 2015, au mouvement Action non violente COP21.
JORGE RIECHMANN est titulaire d’un master en sciences mathématiques (Université Complutense de Madrid, 1986). Il a étudié la philosophie (UNED, 1984-1986) et la littérature allemande (Université Humboldt de Berlin, 1986-1989). Docteur en sciences politiques (Université autonome de Barcelone, 1993), il a rédigé une thèse sur les Verts allemands, Die Grünen. Il est l’auteur de douzaines de livres et d’articles. Il est par ailleurs membre, entre autres, de la Sociedad Española de Agricultura Ecológica (Société espagnole d’agriculture écologique), des Ecologistas en Acción (Écologistes en action), du projet Gran Simio de défense des grands singes, du groupe CiMA et de Greenpeace Espagne. Il a présidé le groupe CiMA (scientifiques pour l’environnement) de juillet 2005 à juin 2007, avant d’en assumer la vice-présidence jusqu’en 2010. Il est membre du Conseil consultatif du FUHEM-Ecosocial (anciennement CIP/FUHEM – centre de recherche pour la paix) depuis sa création, en juillet 2007. Il en est également le coordinateur depuis janvier 2013.
JOSE MANUEL GUTIERREZ BASTIDA est enseignant. Spécialiste universitaire en éducation environnementale pour l’UNED, il est titulaire d’un master en éducation environnementale de l’Institut de recherches écologiques. Il a également écrit plusieurs livres. Il a passé onze ans au Centre d’expérimentation scolaire de Pedernales-Sukarrietako Eskola Saiakuntzarako Zentroa, dont huit en qualité de directeur pédagogique. Il est aujourd’hui conseiller pédagogique en éducation environnementale à l’Ingurugela-Ceida de Bilbao. Il est également coordinateur du réseau IRAES 21 (réseau d’écoles durables du Pays basque), coordinateur de Confint Espagne, membre de la commission pédagogique de la Conférence européenne de la jeunesse et coordinateur du réseau ESenRED (réseau espagnol d’écoles durables).
JUAN HERNÁNDEZ ZUBIZARRETA Juan Hernández Zubizarreta es profesor de la Universidad del País Vasco y doctor en Derecho. Investigador del Observatorio de Multinacionales en América Latina. Profesor en diferentes Máster y universidades de México, Colombia, Guatemala, Perú, Argentina y Uruguay. Autor de libros y artículos especializados en empresas transnacionales, tratados de comercio e inversiones y derechos humanos. El último libro publicado en 2015 junto a Pedro Ramiro se titula “Contra la lex Mercatoria. Propuestas y alternativas para desmantelar el poder de las empresas transnacionales”. Colaborador del Tribunal Permanente de los Pueblos, miembro de la campaña contra el TTIP y Observador Internacional en Irak 1999, Chiapas (México) 1995 y 1996, Colombia 2001… y cooperante en Nicaragua 1987-1989.
LEIRE URKIDI est docteure en sciences de l’environnement de l’Université autonome de Barcelona (option économie écologique et gestion de l’environnement) et est titulaire d’un master en sciences de l’environnement de l’Université de Salamanque. Elle est membre de PARTE HARTUZ (UPV-EHU) et d’EKOPOL. Ses recherches se sont concentrées sur l’analyse des conflits socio-environnementaux dans le cadre de l’extraction de l’or en Amérique latine. Elle a réalisé des études de cas au Chili et au Guatemala sous l’angle de l’écologie politique et de la théorie des mouvements sociaux en s’appuyant sur des méthodes qualitatives et sur l’observation participante. Elle a également collaboré avec Engenyenia sense fronteras et Intermón à l’élaboration du matériel didactique d’un cours en ligne sur les industries extractives.
LLUIS TORRENS MÉLICH es Licenciado en CC.EE. por la Universidad Autónoma de Barcelona. Magister en Análiss Económico por el Departamento de Economía de la UAB y el Instituto de Análisis Económico del CSIC. Diplomado por el programa de Dirección General del Instituto de Estudios Superiore de Empresa (IESE) de la Universidad de Navarra. En la actualidad es director de planificación e innovación del Área de Derechos Sociales del Ayuntamiento de Barcelona.
MANUEL GARÍ RAMOS militant anticapitaliste et écologiste, il préside la Fondation Viento Sur. Il codirige la chaire université, entreprises et syndicats: travail, environnement et santé de l’Université polytechnique de Madrid. Il est membre du Forum des transitions énergétiques. Il a dirigé durant 17 ans le département de l’environnement de l’Instituto Sindical de Trabajo, Ambiente y Salud (Institut syndical du travail, de l’environnement et de la santé – ISTAS) et dirige aujourd’hui Daphnia, une revue axée sur la prévention de la pollution et la production propre. Il a participé aux deux premières rencontres écosocialistes européennes. Il a dirigé de nombreuses recherches et études sur les modèles de production, sur le rapport entre le changement climatique et l’emploi, ainsi que sur les liens entre production propre, organisation du travail et participation des travailleurs aux décisions environnementales de leur entreprise. Il a en outre donné plusieurs cours universitaires sur REACH, le changement climatique et les systèmes énergétiques durables. Il est l’auteur de 123 articles liés à la durabilité et a coécrit 8 livres sur le travail et l’environnement. Il a coordonné l’étude intitulée Cambio climático y salud (Changement climatique et santé) dans le cadre du projet Cambio Global 2020-2050 (Changement mondial 2020-2050).
MARIO ZUBIAGA Professeur universitaire UPV/EHU et Doctorat en Science Politique. Chercheur en la théorie contemporaine politique, les mouvements sociaux, les modes de protestation et l’analyse des processus de la souveraineté populaire, et participe dans le mouvement populaire « GURE ESKU DAGO/Il est entre nos mains » pour le droit de décider.
MAXIME COMBES est économiste, engagé depuis la fin des années 90 dans le mouvement Attac France. Il collabore à différents médias, comme Mediapart ou encore à la page web d’information de Basta! (Bastamag.net). Il a également publié divers ouvrages, dont Sortons de l’âge des fossiles! Manifeste pour la transition. Il est coauteur de: La nature n’a pas de prix (2012), Les naufragés du libre-échange, de l’OMC eu TAFTA (2015), Arrêtons la délinquance climatique! (2015), Le climat est notre affaire (2015).
MARÍA PAZOS est mathématicienne de formation, spécialisée en statistiques. Elle coordonne les activités de recherche sur les questions de fiscalité et de genre de l’Institut des études fiscales espagnoles. Elle possède une vaste expérience dans l’analyse des politiques économiques nécessaires pour contribuer à l’égalité entre les femmes et les hommes. Son dernier ouvrage s’intitule Desiguales por Ley, las políticas públicas contra la igualdad de género.
MARÍA EUGENIA RODRÍGUEZ PALOP est une militante écofeministe et défenseure des droits de l’homme. Docteure en droit, elle est titulaire d’un diplôme en philosophie du droit de l’Université Carlos III de Madrid. Elle coordonne la chaire de l’Unesco « Violence et droits de l’homme: gouvernement et gouvernance », dirige le laboratoire Norberto Bobbio sur l’égalité et la non-discrimination de l’Institut des droits de l’homme Bartolomé de las Casas de l’Université Carlos III de Madrid, qui mène des recherches sur l’environnement, mais aussi sur le féminisme et les droits de l’homme. Elle dirige par ailleurs un groupe d’études féministes. Elle est également membre de l’Institut des études de genre de cette même université, dont elle occupe le poste de secrétaire académique.
MARTA PASCUAL RODRÍGUEZ es Licenciada en Ciencias de la Educación, profesora de Intervención Sociocomunitaria y coordinadora del Área de Educación y Participación de Ecologistas en Acción. Participa en el Grupo de Ecofeminismo de esta misma asociación ecologista. Coautora de los libros Educación y ecología (Popular, 2007), Claves del ecologismo social (Libros en Acción, 2009) y Cambiar las gafas para mirar el mundo (Libros en Acción, 2011), así como de artículos diversos que relacionan la sostenibilidad con la intervención social: educación para la sostenibilidad, pobreza, vínculos entre feminismo y ecologismo.Ha trabajado una propuesta junto con MRPS como alternativa al actual currículo educativo.
MIKEL OTERO El movimiento contra el Frackingen Euskal Herria nació en noviembre de 2011 en cuanto el lehendakari Patxi López hizo pública su posición a favor del sistema. El movimiento contrario al Fracking lo crearon diversos grupos ecologistas, sindicales, políticos y sociales y también numerosas personas a título individual. Mikel Otero es uno de los fundadores de dicho movimiento que junto con muchas compañeras se ha dedicado a difundir información (ha dado más de 300 charlas) y ser portavoz. Por otro lado, cabe destacar el trabajo realizado en numerosas instituciones: campañas en numerosos ayuntamientos y la ILP del Parlamento Vasco, entre otros. A nivel europeo también ha participado en numerosos encuentros.
LUIS GONZÁLEZ REYES est membre du groupe Ecologistas en Acción (Écologistes en action), membre du Secrétariat de l’organisation depuis sa fondation jusqu’en 2015. Il y a en outre exercé pendant neuf ans le rôle de coordinateur. Il est aujourd’hui membre de Garúa S. Coop. Mad., où il se consacre à la formation et à la recherche sur des thèmes liés à l’écologisme et la pédagogie. Il collabore régulièrement avec des universités sur ces questions. Il travaille également au FUHEM, où il est responsable de l’écosocialisation de ses trois centres scolaires. Il est l’auteur ou le coauteur d’une dizaine de livres traitant de différentes facettes de l’écologisme social, et notamment de l’ouvrage intitulé En la espiral de la energía. Il est par ailleurs docteur en chimie et a obtenu le prix extraordinaire de maîtrise.
OLATZ AZURZA Née à San Sebastian en 1978 et ingénieure industriel depuis 2002, elle a travaillé dans l’industrie au cours des 6 premières années de sa vie professionnelle. Depuis 2008 elle œuvre dans le monde de l’éducation. En 2012 elle a obtenu un Master en énergies renouvelables à l’Université UPV/EHU. Elle enseigne actuellement dans cette même université et combine ce travail avec celui de bénévole dans la coopérative d’énergie renouvelable GOIENER.
SANDRA EZQUERRA es Licenciada en Historia y en Antropología por la Universidad de Barcelona y Doctora en Sociología por la University of Oregon, en los Estados Unidos. En 2008 leyó su tesis, titulada The Regulation of the South-North Transfer of Reproductive Labor: Filipino Women in Spain and the United States. Actualmente es profesora de sociología en la Univerisdad de Vic e investigadora en el Área de Inclusión Social y Ciudadanía del IGOP (UAB). Ha realizado estancias de investigación en Berkeley (Estados Unidos) y Manila (Filipinas). Sus principales campos de investigación son las políticas sociales, laborales y de inmigración, así como el impacto que éstas tienen en diferentes colectivos sociales. Particularmente, ha puesto especial énfasis en el estudio de políticas desde una perspectiva de género. Ha publicado, en los últimos años, varios artículos sobre estas temáticas en los Estados Unidos, en Filipinas y en el Estado Español.
TCHENNA FERNANDES MASO est avocate. Diplômée en droit de l’Université fédérale du Paraná (UFPR), elle est titulaire d’une spécialisation en énergie dans le capitalisme contemporain de l’Institut de recherche et de planification urbaine et régionale de l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Elle a étudié les sciences politiques et les relations internationales à l’Université fédérale de l’intégration latino-américaine (UNILA). Elle travaille pour le mouvement des victimes des projets de construction de barrages hydroélectriques (MAB), dont le collectif des droits de l’homme mène des recherches et recense les cas de violations des droits de l’homme par les multinationales. Elle travaille tout particulièrement avec des femmes qui s’organisent en mouvements communautaires de protestation, comme celui de Mujeres Arpilleras. Ses recherches portent sur: le marxisme en Amérique latine, les mouvements indigènes, les décolonisations et les résistances.
YAYO HERRERO est anthropologue, éducatrice sociale et ingénieure technique agricole. Elle est directrice générale du FUHEM, professeure assistante de la chaire Unesco Éducation environnementale et développement durable de l’UNED et membre fondatrice de Garúa S. Coop. Mad. Elle a coordonné le centre d’études CCEIM de la Fondation générale de l’Université Complutense de Madrid entre 2009 et 2012. Elle a également coécrit plus d’une dizaine de livres consacrés à l’écologie sociale et de nombreux articles. Elle est membre du comité éditorial de Hegoa et du comité de rédaction de Papeles. Elle a été coordinatrice du groupe Ecologistas en Acción (Écologistes en action) entre 2005 et 2014, organisation dont elle est encore membre aujourd’hui.
ZOE KONSTANTOPOULOU est avocate, elle a été présidente du Parlement grec entre le printemps 2015 et jusqu’à sa démission volontaire après que le gouvernement grec est accepté les conditions imposées par l’Union européenne concernant notamment le paiement de la dette publique. Sous sa présidence, la Commission pour la Vérité sur la dette grecque a été constitué parce que selon elle « les gens ont le droit de connaître la vérité, parce que l’humanité n’est pas uniquement le produit de relations économiques, et parce qu’il faut remettre les peuples et les droits au centre des projets politiques ». Dans le rapport qu’elle a rendu, cette Commission a estimé que la dette grecque était odieuse, illégale et illégitime, et ne devrait donc pas être payé. Zoé a démissionné parce qu’elle ne voulait pas agir contre l’avis du peuple grec qui s’est exprimé lors du référendum citoyen. Depuis lors, elle poursuit sa lutte contre la dictature de la « troïka » comme avocate et militante des droits de l’homme.